Du cinéma
« Ici le nom se détache de ce qu’il nomme
Ici le reflet décrit de sa fantastique écriture
Un monde où le mur n’est mur qu’autant
Que la tache de soleil s’y attache. »
Aragon, Le Roman inachevé
Lire un film comme on lit un poème ou un roman ; y déceler la part maudite du romanesque, l’écriture et les rêves, tous les motifs dans le tapis. Tisser un inextricable réseau entre littérature et cinéma, embrouiller suffisamment la chose pour les rendre indiscernables. Pour le plaisir d’une conversation qu’on voudrait infinie, entre deux arts qui, pour être parfois ennemis, ont bien des choses à se dire.

Fellini et le travail du rêve
Les origines et les perspectives de l'écriture cinématographique fellinienne.

Polanski ou Kafka cinéaste
La problématique kafkaïene de la pudeur mise à mal, de la curiosité mal placée, qui envahit l'intime.

Dunkerque : une guerre beckettienne
Comment pat l'attente, la répétition et l'absurde d'une impossible communication, Nolan se rapproche de Beckett et de Griffith.

Les jeunesses lyriques de Buongiorno, notte
A l'instar de Kundera, de Camus, c'est la jeunesse révolutionnaire, dans toute la contradiction de son idéalité, qui est mise en scène par Bellochio.

Raoul Ruiz et l'hypothèse de la lettre volée
Film à énigmes, immense ekphrasis cinématographique, autour d'un tableau volé. Ruiz, entre Poe et Diderot...

Godard, cet impie du signe
La désinvolture romanesque, poétique toute barthésienne de Godard dans Alphaville.